LA MARSEILLAISE / LE PEUPLE NE VEUT PLUS DE ROI
 
affiche scolaire école des années 60 recto verso
 
Collection Rossignol
 
Dimensions 76 x 56 cm
 
REF N°192
 
LEÇON 51    C.E. 2
 
Quand Louis Seize a été ramené à Paris, les autres rois ont été furieux. Bientôt c’est la guerre. Les soldats autrichiens et prussiens entrent en France. Alors les Français s’arment pour défendre leur pays.
 
1-Les Français s’arment pour défendre leurs pays
 
Est-il aussi facile de marcher avec des sabots qu’avec des souliers ?
Qu’est-ce qui coûte le moins cher ?
Comment sont armés ces soldats ?
Pourquoi n’ont-ils pas tous les mêmes armes ?
Tous les soldats sont-ils habillés de la même manière ?
Pourquoi beaucoup de soldats ont-ils des sabots ?
Ces soldats sont mal habillés, mal armés ; ils n’ont pourtant pas l’air tristes ; pourquoi ?
2-Les Français apprennent la Marseillaise
Ces soldats sont des volontaires, c’est à dire des gens qui sont venus sans être commandés. Ils sont venus défendre leur pays. Ils viennent de Marseille. Cherche Marseille sur la carte. Est-ce loin de Paris ?
Ces Marseillais chantent une chanson que vient d’inventer un autre soldat de la Révolution : Rouget de Lisle.
A quoi vois-tu que ces gens-là chantent ?
Les gens de la rue chantent-ils aussi ?
Pourquoi appelle-t-on la « Marseillaise » le chant qu’ils chantent ?
Tu as déjà entendu chanter la Marseillaise ; dis-en quelques paroles, chantes-les si tu peux.
 
Apprends ton résumé
 
Les soldats de la Révolution, mal habillés, mal armés, vont défendre leur patrie. Pour leur donner du courage, Rouget de Lisle invente la Marseillaise. Depuis ce temps-là, c’est notre chant national.
 
Paroles de « La Marseillaise »
25 avril 1792
 
Couplet n°1
 
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L’étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes !
 
Refrain
 
Aux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons !
 
Couplet n°2
 
Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter !
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !
 
Couplet n°3
 
Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
 
Couplet n°4
 
Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !
 
Couplet n°5
 
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s’armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !
 
Couplet n°6
 
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !
 
Couplet n°7
 
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière,
Et la trace de leurs vertus, (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre,
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil,
De les venger ou de les suivre
 
Le septième couplet, dont l’auteur reste à ce jour inconnu, a été ajouté en 1792.
 
LEÇON 52    C.E. 2
 
Depuis le retour de Varennes, le roi et les Français ne sont plus d’accord du tout. Le roi est content parce que les Prussiens ont attaqué notre pays ; il espère qu’ils gagneront et viendront le délivrer. Le général des Prussiens a même dit que si les Parisiens ne laissaient pas le roi tranquille, il démolirait Paris.
Le roi habite le beau château que tu vois sur la gravure : c’est le château des Tuileries. ( Si tu es allé à Paris, tu as peut-être vu le jardin des Tuileries : c’est là qu’était autrefois le château de Louis Seize.)
Qu’est-ce qui se passe aujourd’hui au château des Tuileries ?
Ce château est-il aussi facile à défendre qu’un château fort comme la Bastille ?
Il est pourtant défendu, mais pas par des Français, par des soldats suisses. Cherche-les. Parmi ceux qui attaquent le château il y a des soldats et des civils. Cherches-en. C’est que le château est attaqué par les Parisiens ( les civils) et par des volontaires ( comme ceux qui chantaient la Marseillaise ).
Les attaquants sont bien armés. Quelles armes ont-ils ?
Le château est vite pris et le roi prend peur. Peut-on deviner ce qu’il fait pendant ce temps ? ( il s’est sauvé ; il s’est caché chez les députés. Alors ceux-ci l’on fait mettre en prison. )
 
Apprends ton résumé
 
Les Parisiens s’aperçoivent que le roi est d’accord avec ses ennemis ; alors ils attaquent le château des Tuileries où il habite. Le roi se sauve chez les députés qui le mettent en prison.